L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

§ 2229

Cécil, et les Français cap de L u ç o n et cap de C o n d é , avant que les Hollandais lui donnassent le n o m de C A P D'ORANGE

qui lui est exclusivement resté. »

C'est donc jusqu'au fleuve du C A P

D ' O R A N G E

que

l'honorable rapporteur reconnaît que les Portugais pré­ tendirent s'avancer dès l'année 1686. C'est donc le fleuve du C A P D ' O R A N G E

que l'honorable

rapporteur reconnaît pour limite septentrionale des terres dont le droit de propriété demeura réservé par le Traité provisionnel de 1700. Mais, c o m m e le déclare de son côté M. le B A R O N

D E

B U T E N V A L , la question réservée par le Traité provisionnel de 1700 a été résolue en faveur du Brésil par le Traité d'Utrecht (§§ 2060-2062). Donc, de l'aveu du docte rapporteur, le fleuve stipulé à Utrecht pour limite définitive de la G u y a n e çaise et du Brésil, sous le double n o m Vincent

2229.

Pinson,

c'est le fleuve du C A P

de Japoc

et

D ' O R A N G E .

U n tel aveu, émis devant la Société de Géo­

graphie de Paris par u n de

ses m e m b r e s français les

plus éminents, et publié dans le Bulletin pectable

Fran­

Société

immédiatement

après

de cette res­ la

conférence

diplomatique tenue à Paris en 1855 et 1856, aurait tou­ jours, par cela seul, u n e très grande importance. Mais dans la bouche de sement

engagé

M. D ' A V E Z A C ,

chaleureu­

dans la question de l'Oyapoc

depuis

vingt-trois ans, ayant à sa libre disposition les archives du

Ministère de

la Marine et des Colonies, et faisant

ex-professo u n travail antibrésilien, où

le savoir et la

sagacité se disputent le pas, l'aveu de 1857 acquiert aux yeux de tout le m o n d e une importance incomparable, et devient pour le Brésil le titre le plus précieux.

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