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§ 2228
17 L E C T U R E
s'arroger, c o m m e
( 227 )
ils le prétendirent pour la première
fois en 1686, le droit de s'avancer jusqu'aux bords de l'Oyapoc actuel. « Le coup était hardi ; mais la longanimité française au sujet de M a r a g n a n autorisait ces audacieuses tenta tives. Cependant il y eut cette fois, dans la résistance du gouverneur français de la G u y a n e , le M A R Q U I S
D E FER-
R O L L E , autant de fermeté que dans l'aggression portugaise, et après des discussions vivement soutenues, les forts portugais de la rive gauche de l'Amazone furent démo lis; mais la question de délimitation demeura réservée par un Traité provisionnel du 4 mars 1700. » 2228. l'année
L'honorable rapporteur déclare donc, que, dès 1686, tandis que les Français se prétendaient
maîtres de la rive gauche de l'Amazone, les Portugais prétendirent s'avancer jusqu'aux
bords de l'Oyapoc
et que cette question de délimitation demeura le Traité provisionnel
de
ACTUEL;
réservée
par
1700.
Voilà, certes, la plus explicite condamnation de ces paroles de M. D E S A I N T - Q U A N T I N , Coloniale
page 348 de la Revue
: « Les Portugais élevèrent pour la première
fois en 1724 la prétention de s'avancer jusqu'à l'Oyapock. » Dans la nature, il n'y a jamais eu qu'un seul O y a p o c , —
celui du G a p d'Orange. Dans certaines imaginations, il y en a eu plusieurs. Mais tous se sont évaporés, à l'exception de celui du
Gap d'Orange. C'est donc au fleuve du Gap d'Orange que l'hono rable rapporteur applique l'expression d ' O y a p o c A C T U E L . Il n'y a pas à tergiverser ; l'honorable rapporteur a eu soin de se commenter lui-même en ces termes, page 220 du Bulletin, 132 du tirage à part : « L'Oyapoc à l'Ouest
ACTUEL,
l'Oyapoc
vulgaire, débouchant
du cap que les Anglais avaient appelé cap TITRE
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