L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

§§ 1840-1844

ricaine, s'est prononcé en cette question plus d'une fois. 1840. = E n 1817, dans u n travail qui lui avait été demandé par la légation m ê m e de Portugal à Paris : « L'article 8 du Traité d'Utrecht était très-vaguement énoncé. La cession va jusqu'au Rio Japoc ou V i n c e n t P i n ç o n ; or il y a une différence de près de deux degrés en latitude entre le Rio P i n ç o n et le Rio Japoc ou O y a pock, appelé anciennement W i a p o c o par les navigateurs hollandais. » 1841. = E n 1822, dans le tome VIII du Voyage aux régions équinoxiales : « Les géographes ne sont pas toujours consultés par les diplomates, et des erreurs de position, que nous aimons à croire involontaires, sont devenues, depuis le huitième article de la paix d'Utrecht, une source de contestations renaissantes sur les limites des G u y a n e s françoise et portugaise. » 1842. = E n 1825, dans le tome IX du m ê m e ouvrage : M . D E L A O N D A M I N E , à la sagacité duquel rien n'échappe, a déjà dit, dans la Relation de son voyage à l ' A m a z o n e , page 199 : « Les Portugais ont leurs raisons pour con­ fondre la baie (?) de V i n c e n t P i n ç o n , près de la bouche occidentale du Rio A r a w a r i (Araguari), latitude 2° 2'; avec la rivière O y a p o c k . latitude 4° 15'. La paix d'Utrecht en fait une m ê m e rivière. » 1843. = La distinction du V i n c e n t P i n ç o n et de l'Oyapoc a été formellement reconnue par les Portugais eux-mêmes, par les Brésiliens eux-mêmes, 1844. = Le Traité de limites des possessions améri­ caines, signé à M a d r i d le 13 janvier 1750 entre l'Es­ p a g n e et le Portugal,futrédigé sur une carte manuscrite dressée tout exprès à cette fin, en 1749, et il est notoire que tout ce qui regardait cette grande affaire était m e n é Argumentation française.


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