§§ 2191-2192 Oyapoc,
—
e
17
que Japoc
LECTURE
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du Traité d'Utrecht, rédigé par
les Portugais, est la forme portugaise de Yapoc, nom alors très connu du fleuve du Cap d'Orange, — et que, si les Traités de 1700 et 1713 n'ont pas indiqué la latitude du fleuve choisi pour limite, c'est que ce n'était pas l'usage alors, pas plus qu'aujourd'hui ; Sans noter que l'Acte de V i e n n e ne place pas l'Oyapoc par quatre degrés cinquante minutes, mais bien entre le quatrième
dit pas
et le cinquième
Calmenne,
mais
degré, — Calmeme
et que
le Moniteur
ne
:
Remarquons seulement que l'erreur de Calmeme pour Calçuenne, et l'identification du C a l ç u e n n e avec le Vincent Pinçon, ne sont pas du fait du Portugal. 2191. L'original du Traité de 1797 porte Calçuenne, qui est, sans doute, une orthographe erronée, mais qui n'empêche nullement d'y reconnaître Calçuenne; tout c o m m e , chez O R T E L I U S en 1570, chez T H É O D O R E D E B R Y en 1592 et en 1594, chez H O N D I U S en 1602, chez D U D L E Y en 1661, on reconnaît parfaitement Pinçon sous la forme Pinçon.
(§§ 1824, 1827-1828, 1833, 1834).
C'est le Moniteur, c'est le journal officiel du Gouverne m e n t Français, qui a introduit la forme méconnaissable de Calmeme ; tout c o m m e , dans le m ê m e acte, le m ê m e journal a converti le chevalier d ' A R A U J O en A R A N J O . 2192. L'article VII porte que « les limites entre les deux G u y a n e s Française et Portugaise seront déter minées par la rivière appellée P A R
LES P O R T U G A I S
Cal-
et P A R L E S F R A N Ç A I S de Vincent Pinson, envi ron à deux degrés et demi de latitude septentrionale. » cuenne,
Le Portugal ne dit donc pas que le Vincent Pinson s'appelle Calmenne
ou
Calmeme.
Il ne donne à la rivière de 1797 que le n o m de
Cal-
çuenne.
Et il prend soin de déclarer, dans l'article VI, qu'il ne se résigne à cette nouvelle limite que par concession, avec TITRE
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