L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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§§ 1833-1839 1833. =

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LECTURE

Dans la m ê m e année 1602, le m ê m e

JODOCUS

HONDIUS,

« Orbis terræ novissima descriptio », reproduite en 1633 : R. de Vincente Pincon, moins d'un D E G R É . 1834. = E n 1661, R O B E R T D U D L E Y , dans le second vo­ lume de son « Arcano del Mare », Carte 14 de l'Amérique : R. di Vincent :° Pincon,

U N DEGRÉ

quarante minutes.

1835. = Le V i n c e n t P i n ç o n des anciennes cartes, le véritable V i n c e n t P i n ç o n , entre la latitude septentrionale de moins d'un degré et celle de deux degrés et quelques minutes, n'était donc pas l'Oyapoc d u C a p d'Orange, entre le 4° et le 5° degré. 1836. = Cela est confirmé d'une manière irréfragable par « le témoignage direct et formel des colons anglais qui avaient tenté un établissement à l'embouchure de ce m ê m e O y a p o c , en 1604, sous la conduite du capitaine C H A R L E S L E I G H et de son frère O L A V E L E I G H . J E A N W I L S O N , de W a n s t e e d , l'un des dix survivants qui revinrent en A n ­ gleterre en 1606, a laissé une relation, imprimée dans la collection de P U R C H A S , où il est expressément consigné que le Wiapoco, où ils s'étaient établis, était appelé par les Espagnols rivière de Canoas; d'où il suit assez clairement que le n o m indigène d'Oyapoc avait, pour les E u r o ­ p é e n s , une synonymie connue et certaine, exclusive du n o m de V i n c e n t P i n ç o n . » 1837. = Aussi, tous les savants de notre époque s'ac­ cordent-ils à regarder le V i n c e n t P i n ç o n c o m m e une rivière distincte de celle du C a p d'Orange. 1838. = A L E X A N D R E D E H U M B O L D T parlera pour tous. 1839. = Ce grand h o m m e , dont la science étendue et profonde a tant fait avancer l'étude de la géographie améArgumentation française.


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