L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

Page 207

§§ 2181-2183

e

17

dernière assertion, —

LECTURE

( 199 )

dans la carte N° 32 de l'atlas de R A Y N A L ,

publiée sous le n o m de B O N N E , mais qui,

d'après l'article

du m ê m e M. N O Y E R dans les Annales maritimes de janvier 1830 (§ 951),

n'est que la réduction

et

coloniales

littérale

de la

grande carte faite par S I M O N M E N T E L L E en 1778. E n 1778, après que M A L O U E T , son protecteur, eut con­ sidéré c o m m e le V É R I T A B L E

Vincent

Pinçon

le fleuve qui

débouche à l'extrémité septentrionale du canal de Maracá, SIMON M E N T E L L E

eut le courage d'inscrire dans ce parage

cette légende : « Baie et Rivière de Vincent M. D E L A 2181.

SELON

Pinçon

CONDAMINE. Il est donc permis d'attribuer à S I M O N

MENTELLE

les Observations publiées en 1783 par son frère aîné. Ce n'est m ê m e pas trop hasarder que d'attribuer à la m ê m e source la suppression faite par E D M E M E N T E L L E du n o m de Vincent

Pinçon

dans le texte de R A Y N A L .

2182.

Les observations reçues de C a y e n n e par E D M E

MENTELLE

sont datées du 26 mai 1783, au temps m ê m e

que,

par la coopération personnelle de S I M O N

la limite de F A I T , sous le n o m

MENTELLE,

de Vincent Pinçon, se

trouvait à la rivière du Cap d u Nord. Donc, en retranchant du texte de R A Y N A L le n o m de Vincent

Pinçon,

en ne maintenant que celui

d'Oyapoc,

E D M E M E N T E L L E , ou plutôt S I M O N M E N T E L L E , a voulu dire avec toute netteté, que la limite de la G u y a n e Française et du Brésil était de D R O I T , c'est-à-dire en vertu du Traité d'Utrecht, au fleuve du Cap 2183.

d'Orange.

Ce fait va recevoir la confirmation la plus écla­

tante.

TITRE

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