L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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e

QUARANTE-NEUVIÈME

Document

2163.

§§ 2163-2166

LECTURE

Français

TITRE

en

1776

DU

et

BRÉSIL

1777.

« En 1776 et 1777, le maréchal D E

CASTRIES,

ministre de la marine, donne l'ordre formel « d'établir un «

poste sur la rive gauche

du

; après avoir

Vincent-Pinson

« bien vérifié que ce fleuve est au-delà du deuxième degré « Nord et à quinze lieues portugaises de la rivière des « A m a z o n e s », c'est-à-dire à la limite d'Utrecht. » 2164.

Ce sont des paroles de M. le B A R O N D E

BUTEN-

V A L , dans la huitième séance, page 91 des Protocoles. 2165.

Il s'y est glissé une petite confusion de n o m s .

La Chronologie

de M . D ' A V E Z A C , citée au titre 23,

qu'en 1776 et 1777

montre

le porte-feuille de la Marine et des Colo­

nies était occupé par

ANTOINE-RAYMOND-JEAN-GUILBERT-

G A B R I E L D E S A R T I N E , ministre depuis le 24 août 1774, et que C H A R L E S - E U G È N E - G A B R I E L

D E L A CROIX,

MARQUIS

D E

C A S T R I E S , ne lui succéda que le 7 juin 1780. 2166.

Mais l'essentiel subsiste.

E n 1776 et 1777, le Gouvernement Français consi­ dérait c o m m e limite d'Utrecht, sous le n o m de V i n c e n t P i n ç o n , une rivière située à Q U I N Z E

lieues portugaises

de

l'Amazone. Ce n'était donc pas le V i n c e n t P i n ç o n réclamé depuis 1838,

c'est-à-dire le Car,

Carapapori.

d'après la carte de M . D E S A I N T - Q U A N T I N , le point

de l'embouchure du Carapapori

le plus reculé de l'Ama­

zone, n'est éloigné du grand fleuve que de trente-cinq c'est-à-dire, N E U F lieues portugaises C'était le Mayacaré.

nutes,

TITRE 49

et un

mi-

douzième.


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