L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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§§ 2135-2136

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LECTURE

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en mil six cens soixante quatre, qu'elle fut reprise par MONSIEUR DE LA BARRE, ayant donné aux portugais tout le temps necessaire pour s'affermir dans les Terres qu'ils nous auoient enleuées au Nord de la Riuiere des A m a z o n e s , il na pas été au pouuoir des gouuerneurs de Cajenne, de leurs faire repasser ce fleuve ils ont toujours gagné du Terrain, et nous ont à la fin poussés jusques au Cap d'Orange. » Page 71. « Notre Borne du côté de l'Est est donc apresent le C a p d'Orange. » 2135. Encore. Aux pages 73-74 du m ê m e tome premier de son manu­ scrit le Chevalier DE MILHAU ajoute le passage suivant, qui ne vient pas dans LABAT : « Ce qui a donné lieu aux pretentions des portugais, c'est qu'il y a au Cap de N o r d une Baye de uincente pinson, c o m m e on peut le uoir dans les anciennes cartes. Les modernes ayant été asses ignorans, pour placer une seconde Baye de m e m e n o m a Ouiapok, les portugais ont uoulu profiter de cette Beuüe, ils ont pretendu que c'étoit cette seconde Baye, et non la premiere qui deuoit être la Borne, et la separation de leurs terres d'auec les notres. » 2136. L'innovateur MILHAU ajoute donc à son grand aveu ces deux autres aveux : on ne trouvait au Cap du N o r d que le n o m de Vincent Pinson : on trouvait au Cap d'Orange, et le n o m de Vincent Pinson et celui d ' O u i a p o k , c'est-à-dire Oyapoc. Auquel de ces caps doit donc appartenir la rivière por­ tant dans le Traité d'Utrecht le double n o m de Vincent Pinson et Japoc, et dans le Traité fondamental de 1700 le double n o m

de Vincent

Pinson

TITRE

et Oyapoc

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