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LECTURE
§ 2096
pages 6 et 7 de sa seconde édition, M . LESCALLIER avait fait cet important aveu : « Le Traité d'Utrecht n o m m e une fois la rivière d' Yapoc ou de V i n c e n t P i n ç o n ; mais une autre fois il ne dit que la rivière de Vincent Pinçon : or, dans
le fait, ni l'un ni l'autre de ces noms
ne sont
table nom de la rivière dont il est question
le véri-
La rivière
principale qui afflue dans cette prétendue baie de V i n c e n t Pinçon, qui est une espèce de bras de mer, se n o m m e dans le pays Carapapouri. » (§ 942.) 2096. O n recourut alors à de nouvelles armes. Tantôt, c o m m e M . DE MONTRAVEL (page 408 de la Revue coloniale de 1847, page 171 du tome 103 des Annales maritimes et coloniales), on a dit : « Le mot indien Japock étant u n n o m générique donné par les Indiens à toute rivière, ainsi que l'indique sa signification
, nous serions aussi
fondés que les Portugais à prétendre que le Japock désigné dans le Traité d'Utrecht est, non pas notre Oyapock, mais bien toute autre rivière portant le n o m géné rique de Japock La question ne pourrait donc se résoudre que par la discussion de la route de VINCENT PINÇON et la détermination bien certaine de la rivière à laquelle ce voyageur a donné son n o m . » (§§ 1082-1084.) Tantôt, c o m m e M . DE SAINT-QUANTIN, dans son travail de 1850 (pages 315, 316, 345 de la Revue
coloniale, 68, 69,
98 du tirage à part), on a dit : « Le n o m inconnu de Japoc qu'on ne trouve accolé qu'une seule fois à celui de Vincent-Pinçon dans le traité, et qui ne figure pas du tout dans les demandes préliminaires, n'est point identique avec Oyapock et ne coïncide exactement avec aucune des déno minations variées dérivées de ce dernier mot C'est donc surtout le n o m de Vincent Pinçon qui caractérise la rivière limite. » (§ 1128.) Tantôt, c o m m e M . le BARON DE BUTENVAL et c o m m e M. D'AVEZAC, on a fait valoir simultanément ces deux TITRE
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