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LECTURE
§§ 2080-2084
sa frontière, non jusqu'au C a p d u Nord, mais jusqu'au C a p d'Orange. » (Protocoles, p. 14.)
2080.
Le 2 7 mai 1856, M. le BARON DE BUTENVAL
disait : « A supposer que la latitude de l'Araouari ait étè inexactement calculée et indiquée, rien ne serait plus facile, dans u n Traité nouveau, que d'éviter les embarras que veut prévoir l'honorable Plénipotentiaire du Brésil. Il suffirait, pour cela, d'une délimitation astronomique précise, accompagnée d'une explication formelle, déclara tion en vertu de laquelle il serait bien entendu que quelle
que soit la latitude
l'Araouari, — couronne
2081.
les terres du
du Brésil.
de la branche
Cap
du
Nord
Nord
demeurent
de à la
» (Protocoles, p. 168.)
ER
Le 1 juillet 1856, l'honorable Plénipotentiaire
de F r a n c e disait encore : « Le gouvernement de l'Empe reur, pour écarter, à cet égard, toute chance d'équivoque, consent
à ce qu'un article du Traité à intervenir rap
pelle d'une manière expresse et formelle, « que les terres « adjacentes au C a p d u N o r d appartiennent définitivement « et à toujours à Sa Majesté Brésilienne. » (Protocoles, p. 174.) 2082.
Mais, les titres 3, 10, 16, 18, 19, 20, 26, prouvent
que la portion de la G u y a n e possédée par le Portugal dès l'année 1637, était u n territoire immense, tellement vaste, quel'EspagnolACUÑA le déclarait plus grand tout
que l ' E s p A G N E
entière.
2083.
Mais,
dès 1633 pour les Français, dès 1637
pour les Portugais, CAP D U N O R D était synonyme de GUYANE : comme
le prouvent, pour les Français, les
titres 4, 6, 7, 8, 9, 11, 13; c o m m e le prouvent, pour les Portugais, les titres 1, 5, 17, 20 ; c o m m e le prouve, pour les uns et pour les autres, le préambule du Traité de 1700, au titre 25. 2084.
Mais,
les demandes spécifiques du Portugal,
présentées au Congrès d'Utrecht le 5 mars 1712 (titre 34), TITRE
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