§§ 2077-2079
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LECTURE
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disait : « Est-il permis de se méprendre sur la véritable position géographique du Cap de N o r d et de la baie de Vincent-Pinson, points de la côte connus de tous les navigateurs, et dont le gisement est tracé, sur les cartes E
de toutes les nations, sous le 2 degré de latitude septen trionale ? » (§ 981.) 2077. Marine
Le 18 juin 1840, ces paroles du
Journal
de la
étaient répétées littéralement à la tribune natio
nale par M. le député AUGUIS. (§ 1066.) 2078.
En
1850, M. DE SAINT-QUANTINT
C a y e n n e , dans un travail destiné au (pages 314, 345 de la Revue
écrivait à
Gouvernement
coloniale de septembre 1858,
pages 67, 98 du tirage à part) : « Ils ont prétendu [les Portugais et les Brésiliens] que sous le n o m de terres du Cap
Nord
d'Orange,
on devait aussi comprendre les terres du
Cap
c'est-à-dire plus de 60 lieues marines de déve
loppement de côtes. Il ne serait pas moins étrange de dire que sous le n o m de terres du cap Finistère, il faudrait comprendre en France le cap de la H o u g u e et le dépar tement de la M a n c h e . Le bon sens suffit pour réfuter l'idée que, sous la désignation de terres
du
Cap
Nord,
on
a compris aussi les terres du C a p d'Orange. » Et sur sa principale carte, M. DE SAINT-QUANTIN inscrivait le n o m de TERRES DU CAP N O R D dans l'intérieur de la petite péninsule formée par l'Araguari et par le Carapapori. 2079.
Le 5 juillet 1855, le [Département des Affaires
Étrangères répondait à M. le VICOMTE DE L'URUGUAY : « Le sens qu'il y a lieu de donner aux terres d u C a p d u N o r d est un élément considérable de la décision qui devra terminer ce litige. Si on laissait cet élément de côté, on supposerait que les négociateurs
français du Traité
d'Utrecht ont été, ou très-légers ou très-ignorants, puisque pour assurer au Portugal la souveraineté de la rive gauche de l'Amazone, ils auraient consenti à reculer TITRE
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