L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

§§ 1788-1794

manière la plus spécieuse la prétention de la F r a n c e , en invoquant le témoignage des anciennes cartes (§§ 382389). 1788. Cent deux ans après L A C O N D A M I N E , M . L E S E R P E C a fourni à la F r a n c e u n second argument sérieux, en produisant u n texte du gouverneur portugais B E R R E D O (§§ 1095-1098). 1789. E n 1855, M. le B A R O N D E B U T E N V A L , parlant au n o m de la F r a n c e , a développé, pour la première fois, l'ar­ gument de L A C O N D A M I N E , et a opposé au Brésil plusieurs autres arguments d'une grande force, — notamment u n document du cabinet de L i s b o n n e remis à l'ambassadeur de F r a n c e pendant la négociation du Traité primordial de 1700 (§ 1233). 1790. M. D ' A V E Z A C enfin, dans ses beaux travaux de 1857 et 1858, a fait encore valoir en faveur de la F r a n c e quelques puissants arguments, parmi lesquels il faut remar­ quer la carte de S É B A S T I E N C A B O T et le témoignage de l'Anglais W I L S O N (§§ 1745-1752). 1791. Maintenant, en augmentant m o i - m ê m e considé­ rablement le nombre et la force de ces arguments, je vais détailler tous les motifs que la F r a n c e peut alléguer pour soutenir que la limite d'Utrecht doit être réellement au voisinage immédiat de l ' A m a z o n e . 1792. Les voici, pour la première fois, dans leur imposant ensemble : 1793. = Pour acquérir la conviction pleine et entière que la limite fixée par le Traité d'Utrecht est le C a r a p a pori, tout à côté de l ' A m a z o n e , il suffit d'avoir égard à l'intention de ce traité. 1794. = La question de l'Oyapoc n'a jamais été autre chose que la question de l ' A m a z o n e . Argumentation française.


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