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2028. Revue
LECTURE
§§ 2028-2031
Le m ê m e M . D E SAINT-QUANTIN, page 345 de la 98dutirage à part. «L'Oyapock n'est
Coloniale, page
pas la rivière de Vincent
parce que le m o t de
Pinçon
J a p o c ne figure pas du tout dans les demandes prélimi naires d u Traité d'Utrecht et ne paraît qu'une fois, c o m m e épithète, dans le traité lui-même ; que le n o m d'Oyapock, ou u n de ses dérivés, ayant été de tout temps le n o m , et vulgaire, et constamment employé pour désigner la grande rivière qui coule entre la montagne d'Argent et le cap d'Orange, on l'aurait clairement employé c o m m e nom principal si l'on avait voulu désigner cette rivière. » 2029. M . le BARON D E BUTENVAL, onzième séance, page 136 des Protocoles : « E n 1712, dans les demandes préliminaires (postulata specifica) qui précédèrent les négo ciations d'Utrecht, le P o r t u g a l ne parle plus d'Oyapoc, il dit, le Vincent-Pinson tout court. » 2030. M . D'AVEZAC, en 1857, note FF, immédiatement après avoir transcrit le texte latin du 5 mars 1712 : « Jus que-là il n'était fait mention nulle part, dans les négo ciations, de la rivière J a p o c ou O y a p o c , et l'on ne voit ce n o m équivoque apparaître que dans le texte définitif du traité, c o m m e u n s y n o n y m e glissé dans u n des articles où sans doute figurait d'abord le n o m exclusivement pro noncé jusqu'alors, de V i n c e n t P i n s o n . » Mais
:
2031.
Bien que les demandes du COMTE D E TAROUCA
au mois de mars 1712, le M e m o r a n d u m
de D O M LUIS DA
C U N H A en janvier 1712 (titre 33), la représentation de ce dernier diplomate en décembre 1711 (titre 32), et le Traité de la Quadruple Alliance en mai 1703 (titre 28), ne pro noncent que le n o m de Vincent
Pinson,
chacun de ces
actes avertit que les terres prétendues par le Portugal sont celles qui avaient été laissées neutres par le Provisionnel
Traité
du 4 mars 1700. Et dans sa note EE, rien TITRE
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