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MONTEIRO FOYOS
LECTURE
PAIM, H O M E S
FREIRE
DE
§ ANDRADA.
E
MENDO
1983 DE
PEREIRA.
Les cinq signataires du Traité de 1700 connaissaient donc le livre de F R O G E R , constituant notre titre 22, ce livre où se trouvait insérée une carte de la G u y a n e construite à C a y e n n e sous la direction de F E R R O L L E S , et qui, publié pour la première fois la veille des conférences, avait eu deux autres éditions pendant les conférences m ê m e s . Cette carte devait être pour les signataires du Traité un document d'une valeur incomparable, puisque le M A R Q U I S D E F E R R O L L E S , élevé au gouvernement de C a y e n n e en 1691 et mort dans ce gouvernement en 1705, c o m m e l'attestent, non-seulementl'Almanachde la Guyane Française, mais encore le Mercure Galant d'avril 1706, et encore M. D ' A V E Z A C en 1857, était gouverneur de la colonie fran çaise, et lors de la construction de sa carte et lors du Traité. Or, de toutes les cartes gravées, celle-ci était L A S E U L E qui portât le n o m d'Oyapoc, tel que l'écrit le Traité de 1700, tel qu'on l'écrit aujourd'hui ; et ce n o m y était exclusive ment appliqué à la rivière du C a p d'Orange. Donc,
l'OYAPOC
du Traité de 1700 est la rivière du
CAP
D'ORANGE.
Rivière de
V I N C E N T
PINSON.
1983. « La rédaction du Traité de 1700 fut l'œuvre exclusive du Cabinet portugais, le texte français n'en a été que la traduction. » Ce sont des paroles de M. le B A R O N des Protocoles.
DE BUTENVAL,
page 90
Et cette grande révélation est confirmée, en ces termes, par B R O C H A D O , envoyé de Portugal en F r a n c e à l'époque du Traité de 1700, dans une lettre du 2 7 août de la m ê m e année : « O n a déjà fait corriger les fautes de la traduction du Traité provisionnel sur les Terres du C a p d u N o r d ; et TITRE
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