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PREMIÈRE Remède
souverain
NOTE.
et facile contre la
brûlure.
On sait que la plupart des grandes découvertes sont dues au hasard. Une femme en Virginie cardait du coton ; son enfant tomba au feu, ses bras et ses mains furent brûlés, l'épidemre enlevé ; cette mère désolée, seule, ne sachant que faire, pose son enfant sur un tas de c o l o n , et court chercher le médecin. Il arrive, trouve l'enfant tranquille,ne donnant point de signe de douleur. 11 le visite et laisse le duvet qui s'était attaché aux plaies. Bientôt la guérison fut c o m plète, le coton tomba, et il ne resta aucune cicatrice. Les papiers publics annoncèrent celte nouveauté. O n fit l'expérience toutes les fois que l'occasion s'en présenta, et toujours avec le même succès. O n revint de l'opinion que le coton envenimait les plaies, et il est aujourd'hui clans les Etats-Unis le seul remède employé contre les brûlures. Outre les propriétés particulières que peut avoir le coton comme absorbant, il a l'avantage d'empêcher le contact immédiat de l'air. Quoiqu'il en soit, dans dix minutes au plus on ne ressent aucune douleur, et il ne reste après son application aucune cicatrice. La manière de s'en servir est simple. O n prend du coton en laine, on l'applique sur le mal, on l'assujettit : il s'attache à la plaie, et après trois à dix jours, suivant l'importance du mal, il t o m b e , et la guérison est parfaite. Si le malade souffrait, on doit se garder de détacher le coton de la plaie, ce serait une preuve qu'il y aurait