Notice statistique sur la Guyane française

Page 44

( 30 ) peuvent fournir des substances aromatiques et médicinales. Quant aux forêts de palétuviers et de mangliers qui croissent sur les terres alluvionnaires bordant les fleuves et le littoral de la Guyane française, elles n'offrent que des bois de médiocre valeur. Peu de pays sont plus sillonnés de cours d'eau que la Guyane française. On y compte vingt-deux fleuves ou rivières qui débouchent dans la mer, et dont les nombreux affluents traversent le pays dans toutes les directions. Ces fleuves et rivières sont : 1° En allant du N. E. jusqu'à l'Oyapock : le M A R O N I , la M A N A , L'ORGANABO, L'IRACOUBO ,

le

CONANAMA , le COURASSANI ,

le

le

SINNAMARY,

K o u r o u , le MACOURIA, la RIVIÈRE De CAYENNE, le MAHURY , la L'OUANARI et

RIVIÈRE

DE K A W , L'APPROUAGUE ,

l'OYAPOCK;

2 ° Entre ce dernier fleuve et l'Arouari, qui avait été pris pour limite des Guyanes française et portugaise par le traité d'Amiens :1'OUASSA, le CASSIPOUR ou CACHIPOUR, le CONANI , le CARSEWÈNE, le MAYACARÉ, le MANAYE et le CARAPAPOURI.

Indépendamment de ces rivières et de leurs affluents, il y a à la Guyane un certain nombre de canaux naturels, qui sont remplis d'eau après la s a i s o n des pluies , et à sec le reste de l'année. On y trouve aussi beaucoup de criques, p e t i t s embranchements de rivières creusés par les torrents de p l u i e dans les parties les plus déclives du ter-


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.