Notice statistique sur la Guyane française

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vée de l'utile direction qu'il avait su imprimer à ses travaux agricoles (1). Après son départ, plusieurs gouverneurs, qui se succédèrent assez rapidement, mirent pendant quelque temps ses vues en pratique; ils s'occupèrent surtout de multiplier les arbres à épices, dont, quelques années auparavant, M. Poivre avait ravi quelques plants aux Hollandais, pour en enrichir la Guyane française. Une partie de l'habitation connue sous le nom de la Gabrielle fut alors défrichée, et l'on y planta le giroflier et le muscadier, qui y prospérèrent de manière à faire concevoir les plus grandes espérances. Vers le même temps, un nouveau projet d'établissement à la Guyane française fut présenté par (1) Si le trop court séjour de M. Malouet à la Guyane ne lui a pas permis de concourir plus efficacement au d é v e l o p ­ pement de la prospérité agricole de la colonie, il lui a donné, au moins, les moyens d'acquérir des notions complètes et ap­ profondies sur le p a y s , sur ses ressources et sur le parti que l'on en peut tirer; ces notions précieuses ont été publiées par l u i - m ê m e , sous le titre de Collection de mémoires et correspondances tamment

officielles sur l'administration sur la Guyane française

des colonies, et no-

et hollandaise.

(Paris, an x,

5 vol. in-8.) L'étude de cet excellent ouvrage est surtout in­ dispensable à ceux qui prennent une part quelconque à l'ad­ ministration de la Guyane. Le Traité sur les terres noyées de la Guyane, appelées munément

terres basses,

com-

par M. Guizan, qui a été réimprimé

en 1 8 2 5 à Cayenne, par ordre du gouverneur de 1.) Guyane française, peut, sous le rapport agricole, être considéré comme le complément de l'ouvrage de M. Malouet


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