Notice statistique sur la Guyane française

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( 107 ) don, joint aux grandes pluies de 1836 et à l'accroissement, par les affranchissements, d'une population libre improductive, ont amené dans la colonie une disette qui a fait hausser la valeur des vivres du pays, à tel point que la livre de couac, qui se vendait au plus 5 centimes en 1834, se payait de 40 à 5o centimes en 1836. De 1833 à 1836 la valeur des denrées servant à la nourriture de l'homme (1), qui ont été tirées de France et de l'étranger pour compléter ce qui était nécessaire à la consommation locale, s'est élevée, par a n , terme moyen, à la somme de 528,728 francs, dont 164,889 francs en farine de froment, et 1 1 9 , 6 7 2 francs en morue (2). (1)

Viandes salées

et apprêtées, saindoux, fromage, beurre

salé, morue et autres poissons, farines de froment, r i z , bis­ cuit de mer, pommes de terre, légumes secs, pâtes d'Italie, huile d'olive, oignons, et sucre raffiné en pains. On n'a pas compris dans ces denrées les vins et autres boissons,

dont 230,00

l'importation annuelle s'élève à 600,00 litres, évalués francs. (2) Indépendamment

des denrées dont il est ici question,

le nombre moyen de têtes de gros bétail, de moutons, de porcs et de tortues de mer livrés à la consommation de 1832 à 1 8 3 6 , a é t é , par a n , de 1 7 3 3 têtes,

locale, évaluées

1 2 0 , 5 2 7 fr., savoir : 675 t ê t e s d e g r o s b é t a i l , é v a l u é e s 1 7 0 m o u t o n s , évalués 8 4 6 porcs, évalués 4 2 tortues d e m e r , évaluées TOTAL.

1 , 7 3 3 têtes,

évaluées

8 7 , 8 6 7 fr. 5,110 26,280 1,270 120,527

Le poisson, pêché sur les côtes et dans les rivières de la


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