Notice statistique sur la Guyane française

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( 88 ) germes de prospérité qui n'attendent aussi que des bras et des capitaux pour être fécondés, et. dont le développement placerait certainement cette intéressante possession au premier rang parmi nos établissements coloniaux. Ainsi qu'il a été dit ci-dessus, les terres cultivables de la Guyane française se divisent en terres hautes et en terres basses (1).

Pendant longtemps, les habitants de la Guyane se sont bornés à cultiver les terres hautes; ils y ont successivement planté le caféier, le rocouyer, le cotonnier, les arbres à épices, et principalement le giroflier. Dans les plaines, ces terres sont maigres et infertiles; sur les hauteurs l'humus a généralement peu de profondeur et s'épuise promptement; la canne à sucre n'y réussit point. Le girofle et le rocou continuent, à peu d'exceptions près, à être cultivés dans les terres hautes. Quant au coton, il réussit mieux dans les terres basses, desséchées depuis un certain temps. L'exploitation des terres basses ou terres alluvionnaires fut totalement négligée jusqu'à l'administration de M. Malouet ( 2 ) . Ayant été témoin du succès avec lequel les Hollandais s'y livraient à (1) Voir ci-dessus, dans le chapitre Topographie, ce qui est dit sur la nature de ces terres.

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(2) Voir ci-dessus, dans l'Introduction historique, page 11, ce qui est dit de l'administration de M. Malouet et des ser­ vices qu'il a rendus à la colonie sous le rapport agricole.


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