Tricentenaire des Antilles : Guadeloupe 1635-1935

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DIFFICULTÉS CARMES, CAPUCINS, DOMINICAINS Mai 1716

C 8 B. 4. Du Quêne envoie un mémoire signé de lui et du doyen du Conseil sur une discussion des carmes de la Guadeloupe au sujet d’un terrain qu’ils se disputent dans cette île. Il croit les carmes bien fondés. Ils se sont établis à la Guadeloupe suivant la permission qu’ils ont eue de le faire dans toutes les îles du vent par les lettres patentes du roi, du mois de mai 1650. Ils y ont été retenus par celles de M. Houel et de Boisseret, propriétaires de la dite île, du 5 mars 1651. En 1684, MM. de Blénac et Bégon, gouverneur et intendant des îles, ayant eu ordre d’établir les limites certaines pour les cures de chaque quartier, ils dressèrent un acte en présence et du consentement des supérieurs d’Ordres suivant lequel toutes les cures ont été fixées. Cet acte porte que les carmes seront curés des blancs et les jésuites des noirs demeurant dans le quartier qui s’étend depuis la rivière St-Louis jusqu’à la rivière du Dos d’Ane et qui ne contient pas deux lieues de pays dans lequel il y a deux autres rivières (?) nommées la rivière Saint-Louis et la rivière aux Herbes. Les capucins, suivant le même acte de 1684, desservent différents quartiers qui ont plus de 40 lieues d’étendue.

NOTA BENE Les habitants du bourg St-François prétendent, dans leur remontrance, que les capucins ont été établis par M. Dulion, gouverneur de l’île, et qu’ils leur ont administré les sacrements depuis l’année 1671 jusqu’en 1685, que les cures furent réglées sans que le P. Paul, supérieur de la


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