Tricentenaire des Antilles : Guadeloupe 1635-1935

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— 126 — par le voyage qu’il a fait en France en exécution de l’ordre qu’il en avait eu. Sa Majesté a bien voulu en conséquence lever son interdiction par l’ordre que je vous envoie et que vous aurez agréable de lui remettre à son arrivée à la Martinique. Et, sur la demande qu’il en a faite de pouvoir passer à la Guadeloupe... vous la lui accorderez. (1). LETTRE DU GENERAL BARRINGTON A M. PITT, secrétaire d’Etat, datée du quartier général à la Capesterre de la Guadeloupe 9 mai 1759. Je ne saurais m’empêcher de me féliciter de ce que d’abord que j’eusse signé la capitulation avec les habitants, il arriva un messager à leur camp qui les informa que M. Beauharnais, général de ces îles, s’était débarqué au bourg de Sainte-Anne, sur la partie de sous le vent de l’île, avec un renfort de 600 hommes de troupes réglées, 2.000 boucaniers et 2.000 caisses d’armes de la Martinique, pour servir aux habitants, aussi bien que de l’artillerie et des mortiers sous le convoi de l’escadre de M. de Bompar. Ce renfort, en cas qu’il fut arrivé une heure plus tôt, aurait rendu la conquête de l’île très difficile et peut-être même impossible. Dès qu’il eut entendu que la capitulation était signée, il se rembarqua (2). La capitulation fut signée par Nadeau le mardi 1 mai 1759. er

LETTRE DE NADEAU 2 Janvier 1780. Accablé sous le poids des années et de mes chagrins, prêt à terminer ma carrière, et n’ayant plus enfin (rien) à attendre que de la miséricorde du Sauveur, je dois au roi, à ses ministres et à ma propre conscience de dévoiler des vérités qui n’ont été que trop longtemps (1) Colonies B 91. (2) B. N. Nouv. Acq. Fr. 9404 fol. 246.


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