La Guyane néerlandaise

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— 14 — leur résistance au travail destructeur des insectes, d'autres excellent par la grande beauté des couleurs et sont très recherchées pour la fabrication de meubles ; il est fort dommage que les frais extraordinaires de l'abatis et du transport ont été jusqu'à présent un obstacle presque insurmontable pour l'exploitation de cette richesse de la nature, non seulement pour le marché européen, mais même pour les besoins des colons. Presque tout le commerce des bois est entre les mains des Nègresbosch, ce qui explique comment il est possible qu'une importation de bois américain peut être effectué avec profit. Il est vrai que le gouvernement n'a rien fait pour protéger cette branche de l'industrie coloniale et que, si l'on étudie le tarif des droits d'entrée, on viendrait plutôt à la conclusion que le gouvernement a voulu protéger les importeurs. Je ne pourrai vous nommer que les sortes de bois les mieux connues, mais je vous engage à aller voir la collection d'échantillons que vous trouverez dans la section française de notre Exposition, exposée par le comité local de Cayenne ou bien à faire le voyage à Harlem où le Musée colonial en possède une collection fort intéressante. Nous disons donc que pour les constructions on trouve au Surinam : le Ouacapou ou Bois Incorruptible (Holl. Bruinhart. Vouacapoua americana Aubl.) l'Ebéne verte & l'Ebène verte brune (Holl. Groenhart. Bignonia Leucoxylon L.) le Bois-violet (Holl. Purperhart. Copaifera bracteata Mart.) le Simiri des Galibis ou le Courbaril (Holl. Locus. Hymenaea courbaril L.) le Balata (Holl. Bolletrie. Dipholis salicifolia. D. C. fil & Lucuma Mammosa Gaerth.) le Cèdre (Holl. Ceder. Cedrela odorata L.) le Grignon (Holl. Wane) le Goupi ou Bois-serré (Holl. kopie. Goubia tomentosa Aubl.).


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