— 53 — Walker. Après le débarquement des troupes
près
de la ville on commença les opération du siège contre le fort qui la protégeait. L'artillerie parvint à ouvrir la brèche, le 3 avril, et les Anglais se disposaient à donner l'assaut, le commandant de la place
ayant
refusé de se rendre. Tout en se défendant, la garnison avait miné les principales pièces de fortifications, et la nuit qui précéda le jour désigné pour l'assaut, le feu fut mis aux fourneaux de mine qui éclatèrent comme un volcan aux yeux des assiégeants fort étonnés de n'avoir conquit qu'un monceau de ruine.;
après
trois semaines de peines et de travaux. Pendant ce temps, les Français avaient gagné vivement de l'espace pour se retirer dans les bois,- où ils espéraient se défendre
assez longtemps pour être
secourus par un renfort qui devait venir de la Martinique. En effet, 800 hommes parvinrent à d é b a r quer et à les joindre, alors on attaqua avec courage les ennemis sur plusieurs points à la fois, en faisant une guerre de tirailleurs qui tournait à leur désavantage, mais le meilleur auxiliaire fut la maladie qui se déclara parmi eux ; les pertes journalières qu'ils éprouvaient
obligèrent
l'amiral
Benbow-
Walker à ordonner le rembarquement. Les pertes essuyées par les Anglais dans cette expédition, furent de 1900 hommes,
c'était presque la moitié des
troupes de débarquement. Dans le récit du voyage, fait par le père Labat,