— 51 — de la Guadeloupe, fit préparer à l a Jamaïque une ;
expédition contre cette île où elle arriva, le 27 mars ; elle se composait de quatorze navires de guerre ayant à bord des troupes de débarquement, commandée par le général Codrington. La première opération de général fut de s'emparer de Marie-Galande, livrée à elle même
et
incapable
de pouvoir résister. Après avoir ravagée cette île, les Anglais se rembarquèrent
pour venir attaquer
Basse-Terre, le 10 avril. La garnison du
fort
la
était
de 00 hommes sous les ordres d'un homme énergique nommé Malmaison, lieutenant du roi, et malgré son infériorité, elle soutint bravement
un siège
35 jour ; ce qui donna le temps de réclamer
de des
secours à la Martinique. Bientôt le gouverneur de Ragny accourut avec un corps de troupe, et quelques combats heureux pour nous, les
après
Anglais
furent forcés de se rembarquer, abandonnant leurs blessés, des bagages et des prisonniers. 1700. La paix de Biswick, faite, en
1697, entre
les puissance de l'Europe, ramena la tranquillité, le travail et la prospérité dans les Antilles ; mais cette situation heureuse fut
changée par l'ambition de
Louis XIV qui voulait placer son petit—fils
sur le
trône d'Espagne ; les autres puissances, par jalousie, se liguèrent contre lui pour traverser ses projets ; elles accusaient ce monarque bien à tort de rêver la