— 309 — à Marië-Galandè, par le parquet de la Basse-Terre, sous la direction d'un conseiller. Il a été fâcheux que les élections de la Martinique et de la Guadeloupe n'eussent pas été faites en même temps , et que le voyage de Bissette soit
venu
compliquer cette situation ; mais on ne peut dire cependant qu'il
a été le provocateur
moral des
désordres matériels survenus sur plusieurs points de l'île. Le gouverneur
général, avant
de
partir,
fit
publier, le 27 juin, une proclamation dans laquelle il reproche aux révoltés la dévastation, l'incendie et l'assassinat au lieu d'une lutte paisible devant s'accomplir sous la protection des lois. Le résultat
des élections
Schœlcher et Périnon, qui
fut favorable étaient
à MM.
restés à Paris
pendant les opérations ; cet éloignement n'empêcha pas leur influence d'agiter ces populations et de leur procurer
une
belle
majorité ;
car sur
18,438
électeurs, Schœlcher eut 14,098 votes et Périnon 14,093. Leurs deux concurrents, Bissette et Richard, n'obtinrent qu'une faible minorité, le premier 4,220 voles et le second 4,214. Mais il y eut dix-sept protestations contre ces élections l'Assemblée
nationale,
où
qui furent un
envoyées à
rapport
détaillé fut fait par une commission qui
long
et
proposa
l'annulation, laquelle a été prononcée, le 18 octobre 1849.