— 267 — du terrain bouleversé par les tremblements de terre. Après avoir compris qu'il était impossible colonies à sucre de supporter
leurs charges
aux dans
l'état où elles se trouvaient, surtout à la Guadeloupe, désirant arriver à légalité des droits, le gouvernement s'est décidé à présenter une nouvelle loi sur les sucres dans le mois de mai à la Chambre
des
députés. Mais cette Chambre, tout on reconnaissant que la première place était due aux sucres des colonies sur les marchés français, avait cependant laissé envahir ce marché par le sucre indigène, auquel on avait donné des encouragements dans
la culture ;
et elle décidait, par la loi de juillet, que
pendant
cinq ans, le sucre indigène paierait des droits différentiels, \ raison de cinq francs par an pour arriver à l'égalité de l'impôt. Le ministre de la marine et des colonies s'est toujours montré le défenseur des colonies dans la discussion de cette loi ; mais malheureusement sans obtenir de succès ; des députés ont également cherché à éclairer la Chambre sans y réussir. La commission et le rapporteur étaient opposés à toute amélioration immédiate, malgré l'état de misère et de gêne de ces pays ; c'était peu digne.