— 263 — fut bientôt suivie d'une autre de 200 mille francs par un navire de l'État. Le ministre de la marine et des colonies ne restait pas inactif, c a r i e 1
er
avril
il envoie à la Guadeloupe deux navires du c o m merce, le Rhône
et XOuistiti,
portant des vivres et
des approvisionnements de toutes espèces. Pendant que l'on prenait en France des mesures commandées par la philanthropie, à la Pointe-à-Pitre on continuait le déblaiement des rues et la construction de baraques en bois pour loger les malades, les habitants et les soldats. Les habitants, leur stupeur et du découragement, travailler
avec ardeur pour se
revenus
de
s'étaient mis à caser
le
moins
mal possible dans ce chaos général ; malheureusement ils étaient troublés dans leurs travaux par des secousses qui se renouvelaient de temps en temps, et faisaient craindre pour leur sécurité. Ainsi en France, à la Martinique et partout, le gouvernement, les corps de l'Etat, les populations, l'armée, et particulièrement la marine, ont déployé le plus empressé dévouement de zèle et d'humanité pour conserver la vie et diminuer les
souffrances
des victimes du tremblement de terre du 8 février 1843. La session du conseil colonial est ouverte par le contre-amiral Gourbeyre, le 1
e r
juillet
1843, à la
Basse-Terre. Il commence par dire qu'il partage les douleurs