— 251 — et appelle son attention
sur
quelques
nouveaux
points ; par exemple, sur la nouvelle loi financière, du 25 juin 1 8 4 1 , qui dispose que les recettes et dépenses font partie des recettes et dépenses
de
l'État, et par ce motif font partie de la comptabilité générale du royaume ; et sur un projet de décret qui a pour but de donner une organisation réglementaire au service de la poste aux lettres. Il appelle aussi l'attention du conseil colonial sur l'acte
important
relatif à la nomination des deux délégués de la colonie, près le ministre de la marine, à Paris. Le conseil colonial rédigea une
réponse au d i s -
cours du gouverneur, et qui mérite une place entière ici, comme exprimant les idées de l'époque sur le peu de stabilité des mesures prises par le gouvernement de la métropole à l'égard des colonies. Voici ce discours : « Monsieur le gouverneur, de nos jours le pouvoir est environné de tant de difficultés que ceux
que
leur mérite et la confiance du roi y appellent ont droit
à notre reconnaissance
respect.
Puisse
autant
qu'à
notre concours vous en
notre faciliter
l'exercice ! « En reportant notre pensée sur
l'administration
qui vient de finir, vous nous fournissez l'occasion de manifester les sentiments de la colonie à l'égard de votre honorable prédécesseur. Des vertus privées et publiques qui inspirent l'attachement et l'estime,