La Guadeloupe depuis sa découverte jusqu'à nos jours

Page 245

— 243 — tions commerciales, qui trouveront un aliment nouveau dans l'établissement des entrepôts déjà formés à la Pointe-à-Pitre et en voie de l'être à la BasseTerre. La cause des colonies s'est grandement a m é liorée, et ses progrès nous inspireront d'autant plus de confiance que vous les devez surtout aux sentiments de votre importance désormais bien compris. Une nouvelle épreuve attend la question des sucres ; mais plus que jamais vous devez compter sur la persévérance et sur la fermeté

d'un pouvoir à qui

n'a pas manqué le courage de ses convictions. « Plus que jamais vous devez compter aussi sur le concours et l'appui

des grands

intérêts

métro-

politains dont la cause se confond avec la vôtre. » Certainement, le gouverneur était plein de bon vouloir, personne ne pouvait en douter ; mais le dégrèvement en question n'était qu'un adoucissement à la situation , car il était du devoir du gouvernement de faire mieux que cela. Le dégrèvement était de 13 fr. 20 par cent kilogrammes ; les sucres des deux colonies payaient 49 fr. 50 d'imposition, il faut ajouter à ce chiffre 15 fr. de transport, ce qui fait 74 fr. oO pour cent kilogrammes rendus dans un port de France. Les deux colonies avaient demandé un dégrèvement de 20 fr., il aurait fallu approcher de ce chiffre, attendu que le sucre de betterave ne payait que 25 fr. de taxe pour la même quantité et que le sucre étranger était admis en concurrence


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.