— 236 — rine, qui s'empressa de faire parvenir une médaille d'or, par décision du 18 janvier 1839. Un autre événement où l'humanité joue encore un rôle, eut lieu sur les côtes de la Guadeloupe, à SainteRose. Le brick le Duc D'Yorck,
parti d'Anligoa pour
transporter des troupes anglaises à la
Barbade,
e
appartenant au 1 4 régiment de ligne, a naufragé dans la nuit du 14 au
15 décembre 1838, sur les
récifs qui bordent la côte de Ste-Rose. On s'empressa de porter secours aux malheureux naufragés. M. de St-Simon, commandant la goélette de l'Etat la Mutine,
s'est porté du Port-Louis sur les lieux
du sinistre. Grâce à cette promptitude • de secours, personne n'a péri, quoique la mer fut
très-dange-
reuse. Le brick anglais a été entièrement perdu par l'effet de la mer et par le choc contre les récifs de la côte. Les naufragés ont reçu l'hospitalité des habitants de
Ste-Rose, qui ont rivalisé de dévouement
d'humanité. Le gouverneur, ensuite
M. Jubelin, a
l'ordre au brick de guerre
et
donné
l'Inconstant,
mouillé à la Pointe-à-Pitre, de recueillir les naufragés pour les transporter à Àntigoa. Le gouverneur d e cette île et le colonel anglais ont ensuite adressé des
lettres témoignant
leur
reconnaissance au gouverneur de la Guadeloupe. Dans le mois de janvier, la température est ordi-