La Guadeloupe depuis sa découverte jusqu'à nos jours

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— 234 — 4 août 1838, à ce sujet ; elle se composait d'un seul article auquel était annexé un tarif. Une autre ordonnance du 31 août 1838 fut rendue sur les entrepôts réels à établir à la Martinique et à la Guadeloupe, en exécution de la loi du 12 juillet 1837 ; elle indiquait qu'il serait pourvu au personnel dès que les magasins nécessaires seraient affectés à ce service. Dans l'intérêt du commerce, il était à désirer que les bâtiments devant servir à cette destination fussent construits le plus tôt possible. Après s'être occupé de législation et d'administration, on va aborder un autre ordre d'idées en r e n dant compte d'une situation exceptionnelle relative à la santé publique. Dans le mois d'octobre la fièvre jaune, qui avait disparue de nos Antilles depuis 1825, est revenue désoler la Basse-Terre et la Pointe-à-Pitre, en atteignant indistinctement les créoles et les Européens. La garnison et la magistrature ont fait de grandes pertes : parmi ces derniers on cite le procureur du roi, deux conseillers et un greffier. La cour d'assises, qui devait s'ouvrir à la Pointeà-Pitre, le 28 octobre, a été prorogée au 25 décembre par mesure sanitaire. La plupart des services ont été suspendus, jusqu'à ce que l'intensité de la maladie ait cessé. L'influence de ce terrible mal était si grande que la partie active des habitants cessant leurs affaires,


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