— 233 — « Le projet des dépenses de 1839 vous sera soumis. Dans l'état des choses, j ' a i dû borner au stricte nécessaire les demandes de fonds pour les travaux publics. « Dans le budget des recettes se trouve compris l'impôt personnel et la réduction
des droits de
greffe. « Les circonstances sont graves, mais elles ne sont pas au-dessus de votre courage, ni de votre dévouement. L a défense
des colonies n'est plus
isolée. Autour de leurs droits si clairs, de leurs intérêts si nationaux, sont venus se grouper
les
droits et les intérêts de la navigation, du commerce et des ports. » Après cette formalité d'ouverture, le conseil colonial a procédé à la formation de son bureau en nommant pour président M. L e d e n t u , sident , Faujas MM. de
Bérard
vice-pré-
de Saint-Pond ; pour secrétaires, et Nadau-Des-llets,
et Bonnet,
questeur. M. de Jabrun,
délégué près le ministre de la
marine, est continué dans ses fonctions pour soutenir les intérêts de la colonie. Le gouvernement voulant déterminer les droits de navigation à percevoir dans les deux colonies, et établir un tarif uniforme, en attendant qu'il
puisse
être pourvu législativement et selon la loi, concernant le régime colonial, rendit une ordonnance, le