— 227 — Guadeloupe, par ordonnance du roi en date du 22 mars 1837. Les habitants de la Guadeloupe et dépendances ayant appris le remplacement du gouverneur Arnous, s'empressèrent de lui faire
parvenir
de remercîments et d'adieux.
des
En partant
adresses on lui
rendait justice pour avoir montré une conduite ferme et modérée. Il sut rétablir l'ordre troublé par la révolution de 1830, réorgarniser la milice sur
un
pied respectable et restaurer des finances délabrées. De nombreux travaux ont été entrepris : des routes ouvertes, des ponts jetés sur des rivières, des ports améliorés, et cependant on a pu former une caisse de réserve pour les mauvais jours. Le gouverneur Jubelin était déjà connu à la Guadeloupe où il avait été
ordonnateur pendant
un
certains temps ; il connaissait bien le pays et
les
habitants, et l'on avait bon espoir dans ses lumières pour la conduite des affaires. Il ouvrit la session du conseil colonial, le 15 j u i n 1836, par un discours plein
de modération et de
bonnes intentions. Le conseil colonial s'est constitué deux jours après en nommant le général Ambert, président, M. fruchimbert, vice-président, MM. Bérard et Nadaud Des Ilets, secrétaires, et M. Bonnet, questeur. En réponse au discours du gouverneur, le conseil promet ses sympathies pour sa personne et son