221 — de 3 pour cent de la valeur et ne tomberait, pour aucune partie,
sur les producteurs français ; ces
derniers, investis du monopole,
restant
maîtres des prix. C'était la conséquence
toujours naturelle
du système commercial en vigueur à cette époque. Après tout, le sucre colonial rapportait de douane assez forts à leur arrivée français, en payant 45 fr. par 100 kilog. les états de douane, les deux colonies en en France pour 40 millions de francs.
des droits aux ports ; et d'après exportaient
Maintenant on abandonne une question d'économie sociale pour passer à une autre aussi intéressante, concernant l'humanité. 1836. D'après une note insérée au Moniteur, 25 février 1836, le nombre
des
le
affranchissements
accordés dans nos colonies à esclaves depuis 1830, s'élevait à 27,110 individus dont la répartition était ainsi faite, savoir : Martinique
16,341
Guadeloupe
7,642
Guyane française
1,162
Bourbon
1,965
27,110
Une mesure qui était tout à fait dans l'esprit du temps,
était celle concernant les habitants
des
colonies qui désiraient amener en France u n esclave de l'un ou l'autre sexe ; dans ce cas, l'habitant était tenu de faire préalablement la déclaration d'affran-