— 182 — 16 kilomètres de la Basse-Terre, où le débarquement s'effectua sans trouver une grande résistance. Cette opération
était dirigée par le général
sir James
Leith, commandant en chef les troupes britanniques, qui reçut le lendemain du débarquement des propositions de la part du gouverneur. On convint de la capitulation qui fut signée, le 1Q août 1815, par le contre-amiral Linois et Boyer de Peyrelcau, commandant en second. Aux termes de cette capitulation, les officiers et soldats étaient prisonniers de guerre et renvoyés en France, pour être mis à la disposition du duc de Walington. Tous les établissements militaires furent remis aux Anglais ; ils exigèrent même les drapeaux, les aigles et les armes de la garnison. Le 62° de ligne fut embarqué sur des bâtiments anglais et conduit au Havre, où il se fil remarquer par sa bonne conduite dans cette ville. Quelque temps après u n ordre du ministre de la guerre prescrivit son licenciement, et le trop fameux général Donnadieu fut chargé de cette opération, le 4 novembre 1815. Le général Leitb, en rendant compte de la prise de la Guadeloupe à son gouvernement, eut la triste fantaisie de dire que la fête de Napoléon devait être célébfée par l'exécution à mort de royalistes, et que l'on devait se féliciter de voir cette île arrachée en deux jours aux fureurs des Jacobins.