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1834.
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vellerait à îa fin de la seconde année, et ainsi de suite. M . Jume
belin ne doutait pas, qu'élevés par les soins de M
Javouhey,
ces enfants ne s'attachassent au sol qui les aurait nourris, et ne finissent par former entre eux des unions d'où naîtrait, avec le temps, une population plus propre qu'aucune autre peut1
être à réaliser les espérances du département de la marine . P e u après l'époque o ù M . Jubelin avait fait cette p r o p o -
Cette proposition n'a pas de suite.
sition, il sollicita un congé pour venir en F r a n c e ; M
m e
Ja-
vouhey annonça, d'un autre c ô t é , son prochain retour dans la métropole. M . le comte de R i g n y , jugea convenable d'attendre leur réunion à Paris pour prendre un parti au sujet de la proposition dont il s'agit. Cette r é u n i o n , qui a été retardée par la prolongation du séjour de M . Jubelin à C a y e n n e , ayant
eu lieu dans les
derniers m o i s de 1 8 3 4 , le département d e la marine s'est empressé d e mettre à profit, relativement à l'établissement de la M a n a , les lumières de M . le gouverneur et l'expérience Le
gouvernement renonce a de nouveaux essais de colonisation par des Européens.
de M
m e
Javouhey. Toutefois, si d e nouvelles dispositions sont
adoptées, il paraît certain q u ' e l l e sn'auront pas pour résultat de
continuer les essais de colonisation par des individus
européens. 1
Lettre
de M. Jubelin,
du 10 octobre
1832
IMPRIMERIE R o Y A L E . — Avril 1835.