Précis sur la colonisation des bords de la Mana à la Guyane française

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( 1832 —

1834.

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vellerait à îa fin de la seconde année, et ainsi de suite. M . Jume

belin ne doutait pas, qu'élevés par les soins de M

Javouhey,

ces enfants ne s'attachassent au sol qui les aurait nourris, et ne finissent par former entre eux des unions d'où naîtrait, avec le temps, une population plus propre qu'aucune autre peut1

être à réaliser les espérances du département de la marine . P e u après l'époque o ù M . Jubelin avait fait cette p r o p o -

Cette proposition n'a pas de suite.

sition, il sollicita un congé pour venir en F r a n c e ; M

m e

Ja-

vouhey annonça, d'un autre c ô t é , son prochain retour dans la métropole. M . le comte de R i g n y , jugea convenable d'attendre leur réunion à Paris pour prendre un parti au sujet de la proposition dont il s'agit. Cette r é u n i o n , qui a été retardée par la prolongation du séjour de M . Jubelin à C a y e n n e , ayant

eu lieu dans les

derniers m o i s de 1 8 3 4 , le département d e la marine s'est empressé d e mettre à profit, relativement à l'établissement de la M a n a , les lumières de M . le gouverneur et l'expérience Le

gouvernement renonce a de nouveaux essais de colonisation par des Européens.

de M

m e

Javouhey. Toutefois, si d e nouvelles dispositions sont

adoptées, il paraît certain q u ' e l l e sn'auront pas pour résultat de

continuer les essais de colonisation par des individus

européens. 1

Lettre

de M. Jubelin,

du 10 octobre

1832

IMPRIMERIE R o Y A L E . — Avril 1835.


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