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rité qui repoussait l'émigration
(1); et chose ; hono-
rable pour la V e n d é e , que deux fois elle a déposé les armes, quand l'ordre social s'est remontré en France, Rien de pareil ne paraît dans l'histoire de l'émigration : que ses m e m b r e s , ou qui le veut ainsi, la porte dans son opinion sur la m ê m e ligne que la V e n d é e , on ne peut y trouver à redire, tant que cela ne dépasse point l'ordre purem e n t rationnel : mais c'est autre chose, si on prétend établir des similitudes de droits, car ceux-ci ne se règlent
point
d'après les sentimens et les
intentions, mais d'après les faits. O r il n'y a rien de c o m m u n entre les faits de l'émigration et ceux de la Vendée. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à lire le récit de M
m
e
de Larochejacquelin,
pages 55 et 56 de ses Mémoires. « Nous voici à cette époque à jamais célèbre. O n voit que celle guerre n'a pas été, c o m m e on l'a dit, excitée par les nobles et par les prêtres : de malheureux paysans, blessés dans tout ce qui leur était cher, soumis à un joug que le bonheur dont ils jouissaient auparavant rendait plus pe~
(1) Jamais, de 1792 à 1802, aucun Gouvernement en France n'a voulu traiter avec aucune partie de l'émigration.Toujourselle a été considérée il traitée c o m m e hors de la loi et de la cité.