( 335 ) le duc de Bourbon que général-major, et le duc d'Enghien
que simple major d'infanterie. Ici il
n'y a plus rien de français, tous ces titres sont allemands ; la nécessité seule a p u réduire des personnages aussi élevés à accepter des titres étrangers et des grades aussi subalternes. A la page 90, on lit : Tout présageait donc de nouvelles opérations militaires, en 1795, lorsque cette généreuse armée, éprouvée par tant de vicissitudes , se vit menacée dans son existence même. Il fut agité au cabinet de Vienne, sil'Empereurdevait conserver à sa solde un corps auquel il venait de donner, de sa propre main, des témoignages si éclatans de sa haute estime : le prince de
Condé
se vit, pendant un certain temps, dans un état d'abandon qui ne l'effraya que pour ses compagnons d'infortune, lorsque les dépêches d'un homme
qui veillait au salut de l'Europe vin-
rent rendre quelque espoir à son cœur. M. Pitt.... Ainsi, de la solde d'Autriche, l'armée de Condé passa à celle d'Angleterre. O n trouve, à la p. 235 des Mémoires d'Ecquevilly, la formule du serment prêté à l'empereur de Russie en 1 7 9 7 , qui fait de l'armée de Condé une troupe purement russe. Cette armée a passé à tous les services : qui a voulu la payer,l'aeue. Le malheur des temps l'a réduite à la condition de ces anciennes bandes