La France , l'émigration, et les colons. Tome second

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( 334 ) nous aurions beaucoup

plus d'ensemble ; il pour-

rait dire encore que jamais le peuple de berg ne

souffrira que

le duc

lève

Wurtem-

l'augmenta-

tion du contingent qu'on lui demande, nous pourrions le remplacer. En

et que

cas de refus to-

tal ( ce qui ri est que trop à craindre ), le comte d'Ecquevilly peindra l'horreur de notre position. Que

pourrons - nous devenir ? Il faut

pourtant

bien exister quelque part. A moins d'écrire sur u n drapeau, armée

à vendre ou à louer, o n ne peut

aller plus loin. L e 8 mars suivant, le Prince, informé q u e le licenciement n'aura pas lieu, écrit à M . d'Ecquevilly pour lui prescrire de ne pas remplir sa mission, désormais inutile : Partagez mon

bonheur,

mon

cher d'Ecquevilly ; mes let-

tresriauraient plus de sens : l'armée est conservée ; le diable n'est donc pas toujours à la porte d'un

pauvre

homme.

Mémoires

d'Ecquevilly,

pages 5 4 et 55. M . d'Ecquevilly est d'une précision, d'une exactitude qui m e dispense de toute réflexion : il faut croire que sa franchise deviendra le principe d'une grande économie pour la France. On

peut juger de ce que la détresse faisait

accepter à ce corps par ce que les M é m o i r e s de Condé

apprennent page 70. Le prince de

lui-même

n'était que feld-maréchal

Condé

lieutenant,


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