La France , l'émigration, et les colons. Tome second

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u n e France mécontente, une France qui appelait ; et q u a n d on se présentait devant elle, q u e trouvait-on ? la mort, E n

1800, presque toute l'Eu-

rope reconnaissait le nouvel état de la France ; les princes d'Espagne, de Naples et de P a r m e , le reconnaissaient, et l'armée de C o n d é déclarait la France révolutionnaire ! S û r e m e n t elle était bien m a l gouvernée, mais elle était sortie de cet état anti-social qui avait c o m m e n c é le 10 août. L'ordre ancien n e s'y trouvait plus, mais les conditions de l'ordre social y étaient accomplies, de manière à ce que dans le second o n ne fût pas réduit à l'emploi exclusif des a r m e s , c o m m e 011 peut le dire de l'époque d e la Convention. L e r e m è d e aux m a u x d e la France n'était-il pas retardé, et m ê m e e m p ê c h é par la persévérance de attaques, des complots, de la liaison avec les étrangers? L e taureau percé de traits devient lu rieux, des h o m m e s attaqués de mille manières se défendent par mille m o y e n s : tout cela fait horreur, il est vrai ; mais la faute de ces horreurs n e se trouve-t-elle q u e d'un coté ? C o m m e n t attend-on que les h o m m e s viennent se remettre pieds et poings liés aux mains de ceux qui les menacent ? Les h o m m e s les plus h o n o rables, et très haut placés dans l'ordre actuel alors ne repoussaient ils pas et les attaques étran-


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