( 329 ) août, le prince d'Hohenlohe, général autrichien, refuse du secours au prince de Condé pour a m e ner la reddition de Landau, en disant : J'en suis désolé pour le prince de C o n d é , mais l'intention des puissances n'est pas qu'il occupe dans ce moment
Landau,
ni aucune autre place de l'Al-
sace. C o m m e n t u n Français a-t-il pu continuer de servir avecl'Autriche,après avoir été témoin du spectacle que le prince de Condé retrace luim ê m e dans ses Mémoires, page 75 ? Après avoir rendu compte de l'entrée en Alsace, des offres des Alsaciens pour grossir son armée, d u refus du général W u r m s e r d'accéder à ses propositions, le Prince ajoute, page 75 de ses Mémoires : Les motifs réels de ce refus ne tardèrent point a être mieux connus : des accroissemens de territoire étaient hautement désignés comme
le juste prix
des efforts nécessaires pour cette grande querelle ; bientôt il ne fut plus permis de se méprendre sur le sort qui était réservé à l'Alsace. Déjà
la partie, conquise était traitée en pro-
vince autrichienne ; des proclamations répandues dans les campagnes
rappelaient au peuple les
temps où leurs pères vivaient sous la domination impériale. Dans tous les villages, sur toutes les joules, le général autrichien faisait planter des poteaux avec l'aigle à deux têtes ; il donnait