( 299 ) ber la différence des litres , n'est pas empêcher la différence des valeurs ; cela est au-dessus des lois. Qu'importe à l'Etat qu'on lise au coin des rues, propriété
dre?
patrimoniale
ou nationale
à ven-
Depuis trente ans, quel mal en est-il ré-
sulté? C e motif n'a donc aucune valeur. 2°. Sûrement c'est u n grand bien pour u n Etat que de ne rien perdre sur la valeur de son sol ; c o m m e les particuliers s'imposent des sacrifices pour ajouter à la valeur de leurs propriétés, ou pour la leur rendre quand elles l'ont perdue, de m ê m e les Etats ne doivent pas se refuser aux m ê m e s charges pour relever la valeur de leur sol.
Il y a là une vue élevée et très conforme
aux intérêts publics. Dans ce cas,
il ne s'agit plus
que de la proportion de l'avantage avec le sacrifice pour l'obtenir. Appliquons cette règle au cas présent. L e sol
vendu
se divise, c o m m e celui qui ne l'a
pas été, en deux parties : la première, celle qui n'est pas à vendre , sur laquelle le propriétaire vit ; la seconde, celle qui peut être vendue. L a propriété vendue a été fort divisée : la plus grande partie est possédée par le peuple; il ne l'a pas pour
vendre,
mais pour
vivre;
il ne le vend qu'à
la dernière extrémité : telles sont les m œ u r s générales du peuple relativement à la propriété.