( 235 ) Page 197 : Les principaux membres de la municipalité de W e y s s e m b o u r g , ainsi que les chefs du club s'étaient sauvés avec l ' a r m é e ; mais vingtcinq clubistes ayant été désignés au comte de Wurmser, il lesfitarrêter sur-le-champ, condamner à balayer la ville , affublés d'un bonnet rouge , et stimulés au travail par force coups de bâtons, que des caporaux étaient chargés de leur administrer. Quel langage! pas une réflexion de 3
la part de l'auteur : je vais y suppléer. Ainsi, voilà des h o m m e s qui attèlent leurs prisonniers à des canons ; voilà u n général étranger qui,
n'ayant d'action légale que contre l'ennemi
armé, prononce des sentences criminelles contre des h o m m e s non jugés , non sujets à sa juridiction , et qui leur fait infliger les plus durs traitemens, sans jugement légal ! Q u a n d
ces faits
étaient rapportés en France, quelle sensation n e devaient-ils pas y faire, et quelle force ne donnaient-ils pas au Gouvernement ! Il paraît qu'à cette époque, la France et tout ce qui ne se montrait pas contre la révolution, était mis c o m m e
hors la loi,
et qu'on se croyait tout
permis contre eux au n o m de la haine de la révolution. O n dirait que le n o m de révolutionnaire et de libéral était une dispense
du droit
à l'égard