(171) encore plus , sont des grâces si privilégiées qu'on ne peut pas les admettre sans quelques restrielions. Terminons cette discussion si triste par son sujet, par cette observation : Déplacez la cause et la scène • faites qu'il s'agisse des mécontens de Hongrie, des Polonais, des Génois, des Vénitiens, des Suédois ; comparez la position respective de chacun de ces émigrés avec celle des émigrés français, la cause des uns avec celle des autres, et voyez ce qui sera fait d'eux et pour eux. J e pourrais fermer ici cette discussion ; elle est épuisée sur le point capital, le droit. Il n'y a pas de droit, la cause est lerminée; on serait m ê m e fondé à dire qu'il n'y a pas de cause ; car des allégations et des
intentions
contre des obligations positives ne suffisent point pour constituer une cause, et l'émigration
ne
peut exciper que du droit qu'elle suppose et qu'elle a fait pour elle-même, mais qui est sans conformité avec les droits qui règlent les autres sociétés. Cependant je continuerai l'examen c o m mencé. O n
a tant parlé en sens contraires sur
l'émigration, qu'il serait précieux d'arriver enfin à s'entendre par l'adoption de bases convenues de part et d'autre. Qui entend un émigré et u n