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ris, dissoudre l'assemblée nationale, et replacer sur la tête d u Roi la couronne à laquelle les rebelles avaient substitué une cocarde tricolore. C e signe de révolte avait été placé sur son chapeau, lorsque le 17 juillet, ce malheureux prince était venu, par les suites d'une faiblesse que l'on ne peut trop déplorer, et en m ê m e temps avec u n courage que l'on ne saurait trop admirer, se livrer dans Paris à une troupe de factieux qui, sous le n o m de municipalité, s'attribuait la suprême a u torité dans la capitale. Des mesures mal concertées, des indiscrétions, et surtout un commencement
de
méfiance que quelques intrigans parmi lesquels }
on distinguait un ancien, ministre du R o i , qui voulait en remplir exclusivement les fonctions au dehors, cherchaient à inspirer au Roi et à la Reine, sur la pureté des intentions des Princes, firent échouer les projets pour le succès desquels tant de démarches et d'argent avaient été employés; ils furent découverts, et les principaux agens se virent arrêtés; mais c o m m e la partie égarée de la nation n'avait pas à cette époque atteint encore le degré de férocité auquel elle est parvenue depuis , et que le soupçon ne tenait pas encore lieu de preuves, il ne s'en trouva pas de suffisantes pour convaincre aucun des h o m m e s impliqués
dans
celle affaire, d'y avoir pris une part active. Quel