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cial, tout ce qui s'y oppose directement est an Si social et doit être estimé révolutionnaire. Mais pour que cette note infamante et irritante, c'està- dire susceptible d'annuller, soit imprimée à u n temps, à un code, à u n gouvernement, il faut que cette contradiction au but des sociétés, fasse le fond de la fabrique d u
gouvernement
du
temps; et, c o m m e l'a fort bien dit Burcke, qu'il soit révolutionnaire par établissement, c'est-àdire établi exprès sur des principes opposés à ceux
de la sociabilité. L e
premier devoir de
l'homme est envers Dieu ! L e Gouvernement a l'obligation de favoriser et de protéger tous les m o y e n s réguliers dont l'homme peut se servir pour remplir ce devoir, et rendre son culte à la Divinité. Si, au contraire, le Gouvernement s'y oppose, s'il substitue u n culte dérisoire ou manifestement impie, alors il agit contre les élémens m ê m e de la société, et il est évidemment révolutionnaire. D e m ê m e
pour la vie des sujets, le
Gouvernement est l'agent de la société pour faire jouir ses m e m b r e s de la garantie qu'il leur a promise, et qu'ils sont venus chercher dans son sein ; s'il se fait u n jeu de les en priver, s'il crée des peines exprès pour les faire retomber sur eux, si les tribunaux, au lieu d'être les agens de la justice, ne sont que ceux de ces actes barbares et d'intérêts p r é