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l'Inde, peuples
ils ont été obligés de céder à des plus actifs et plus forts, dont la supé-
riorité les a poursuivis par-tout. Leur traite n'est rien en comparaison de celle des Anglais et des Hollandais ; ceux-ci les réduisirent, Côte-d’ Or,
à
à la
ne prendre part à ce commerce
que moyennant une redevance de dix pour cent sur toutes leurs cargaisons, condition
si
onéreuse, sur-tout pour les négocians du Brésil, qu'ils y ont extrêmement borné leur traite, et qu'ils ont cherché plus de liberté en d'autres endroits. Les nègres étant les vrais metteurs en œuvre des colonies, on sent combien il importe à un peuple possessionné dans cette espèce de biens, de ne rencontrer aucun obstacle dans l'acquisition des bras destinés à les féconder. Les Portugais occupant au Brésil une immense étendue de terrein, dont
la
vingtième partie n'est pas cultivée, même dans les meilleurs cantons, ont par conséquent le plus grand besoin de n'être gênés dans aucun des moyens de lui procurer des cultivateurs ; leur multiplication peut seule étendre les défrichemens, améliorer les cultures ; et le Portugal, qui a tant besoin de se