( 148 ) compagnie des Indes, que les Français prirent enfin une part très-active au commerce de ce pays. Ils l'ont
à-peu-près
perdu;aussi, dans
ces derniers tems, leur commerce ne figuret-il que pour une somme de 4,400,000 livres dans l'état du commerce des Européens en Chine. Depuis 1766, les établissemens français n'ayant pas été relevés, ceux des Anglais, au contraire , n'ayant
pas
cessé de croître et
de prospérer , leur gouvernement ayant mis la plus grande attention
à
l'étendre, comme
il a paru encore récemment par les démarches éclatantes qu'il a faites envers l'empereur de la Chine , il est probable que le commerce des Français
à la Chine est resté dans le même
état de pénurie et d'infériorité, Ils n'ont rien de commun avec le Japon. Quittons cet hémisphère asiatique, qui n'a plus rien que d'attristant pour un Français, et allons chercher en Amérique les riches dédommagemens dont la France a déjà joui, et dont elle jouira encore , quand elle voudra consulter ses véritables intérêts. Les Français ont tenté deux fois de s'établir
à
la pointe de l'Amérique méridionale , aux
îles dites Malouines, du nom des armateurs