DE SΤΕDMAΝ. 131 la Guyane, sont ceux que Marcgrave appelle ajouroucoura. Ils ne sont pas aussi gros que les perroquets africains : ils sont verts, avec la poitrine et le ventre d'un jaune pâle. Au haut de la tête se trouve une tache bleue ; sur leurs aîles on voit quelques plumes d'un bleu éclatant, et d'autres d'un cramoisi foncé. Ils sont nombreux à Surinam, mais plus nuisibles qu'agréables , car ils se jettent sur les plantations de cafiers, de maïs et de riz, et y commettent de grands dégats. Leur cri perçant est sur-tout ce qui les rend insurportables. Ils volent toujours par couples. Pour avoir le soleil plus long-temps, ils dirigent le matin leur vol à l'est, et le soir à l'ouest. Quand on fait cuire ces animaux, ils donnent un assez bon bouillon ; ils se mettent aussi en pâtés, mais apprêtés de toute autre manière ils seroient mauvais et très-durs. Ils apprennent à