DE STΕDMAΝ.
109
bre, car l'homme courroit le danger de périr avant que la machine fût arrêtéeUn autre danger auquel sont exposés ces malheureux esclaves, c'est de goûter seulement ia liqueur qu'ils fabriquent à la sueur de leur front : si l'on s'en apperçoit, le commandeur leur inflige quelques centaines de coups de fouet. On fait bouillir la liqueur successivement dans cinq chaudières, et delà on la porte dans les rafraîchissoirs. Quand le sucre est refroidi, il a l'air d'être gelé ; il est solide, candi, brun et brillant. Débarrassé de l'eau de crystallisation , dont on fait de la mélasse, il est en état d'être transporté en Europe, pour être raffiné et mis en pain. Rien ne se perd dans la canne à sucre ; outre la mélasse, on (distille du marc une liqueur ardente nommée